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Transformer les déchets textiles en colorants : est-ce possible ?
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Valoriser les déchets textiles est une problématique d’actualité dans un secteur en transformation pour devenir plus respectueux de l’environnement.
L’industrie textile produit, à elle seule, plus de 2 milliards de tonnes de déchets à l’échelle mondiale. Rien qu’en Tunisie, ce chiffre s’élève, selon une étude de cartographie des déchets commandée par l’Organisation Mondiale des Nations Unies pour le Développement Industriel, à 31 milles tonnes.
Ajoutons à celà qu’à l’heure actuelle, seuls 20% de ces déchets sont recyclés. Ceci est dû à la complexité du processus de recyclage à cause de la complexité des combinaisons de fibres, de couleurs, et autres accessoires dont sont dotés les vêtements.
Des chercheurs de l’Institute for Frontier Materials (IFM) de l’université de Deakins en Australie s’est intéressée à cette problématique et s’est associée à une société de recyclage australienne (Textile Recyclers Australia) afin de mettre au point un procédé d’extraction des pigments dans l’objectif de réutiliser les déchets textiles colorés.
Les auteurs de ces travaux expliquent que cette approche « simple mais efficace, pourrait permettre de relever les défis considérables que pose le recyclage des textiles en raison de la complexité des différentes couleurs, fibres et mélanges. »
Les déchets sont broyés jusqu’à obtenir une poudre ou de l’argile colorés qui peuvent être réutilisés pour des applications diverses dont la conception d’œuvres d’art actuellement exposées sur un campus de l’université de Deakin.
Une deuxième utilisation possible de cette poudre colorée est de la réintroduire dans l’industrie de la mode pour colorer ou imprimer de nouveaux textiles, permettant aux entreprises de pouvoir réduire de manière significative leurs impacts environnementaux.
L’industrie textile produit, à elle seule, plus de 2 milliards de tonnes de déchets à l’échelle mondiale. Rien qu’en Tunisie, ce chiffre s’élève, selon une étude de cartographie des déchets commandée par l’Organisation Mondiale des Nations Unies pour le Développement Industriel, à 31 milles tonnes.
Ajoutons à celà qu’à l’heure actuelle, seuls 20% de ces déchets sont recyclés. Ceci est dû à la complexité du processus de recyclage à cause de la complexité des combinaisons de fibres, de couleurs, et autres accessoires dont sont dotés les vêtements.
Des chercheurs de l’Institute for Frontier Materials (IFM) de l’université de Deakins en Australie s’est intéressée à cette problématique et s’est associée à une société de recyclage australienne (Textile Recyclers Australia) afin de mettre au point un procédé d’extraction des pigments dans l’objectif de réutiliser les déchets textiles colorés.
Les auteurs de ces travaux expliquent que cette approche « simple mais efficace, pourrait permettre de relever les défis considérables que pose le recyclage des textiles en raison de la complexité des différentes couleurs, fibres et mélanges. »
Les déchets sont broyés jusqu’à obtenir une poudre ou de l’argile colorés qui peuvent être réutilisés pour des applications diverses dont la conception d’œuvres d’art actuellement exposées sur un campus de l’université de Deakin.
Une deuxième utilisation possible de cette poudre colorée est de la réintroduire dans l’industrie de la mode pour colorer ou imprimer de nouveaux textiles, permettant aux entreprises de pouvoir réduire de manière significative leurs impacts environnementaux.
[ Source : https://fr.fashionnetwork.com/news/Un-procede-innovant-pour-transformer-les-dechets-textiles-en-oeuv ] [ Couverture Géographique : National ]
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